J’avoue, je suis un adepte du rangement.
Attention, sans être
maniaque, hein – comment l’être, dans une maison où nous
vivons et
travaillons à 2+4 quasi en permanence ?
Mais, j’ai besoin que
les choses
soient ordonnées pour me sentir bien. J’aime que mon bureau
soit dégagé, que
les chaussures restent en paires, ou que mes clés aient leur
place réservée et
facile à retrouver. Quand je prépare une séance d’écriture,
s’il y a trop de
fouillis autour de moi, je commence par ranger. C’est
seulement quand tout est
en ordre ici-bas que je peux faire une escale dans mes univers
imaginaires.
Il y a quelques mois, j’ai découvert un concept
qui m’a apporté
beaucoup de satisfaction. Ça s’appelle : le minimalisme. (Oui
bon, apparemment
c’est loin d’être nouveau, mais pour moi ça l’est. Na !)
J’ai lu plusieurs bouquins sur le sujet ; je vous
conseille
celui-ci : L'art de
l'essentiel :
Jeter l'inutile et le superflu pour faire de l'espace en soi
/ Dominique
Loreau. (https://www.amazon.fr/dp/2290018554/ref=cm_sw_em_r_mt_dp_U_aepAEb92047SW)
Il y a différentes approches du principe, mais
voici l’idée générale
que j’ai adoptée : plutôt que de passer mon temps à
ranger/classer/empiler/inventorier tout ce que j’ai ramené
sous mon toit,
autant faire simple, et me séparer de ce que je n’utilise
jamais ou
presque !
Ça paraît évident, n’est-ce pas ? Oui. Dès lors
que cette
évidence est énoncée. Et voilà, je l’ai fait pour vous ! ☺
Même si ça ressemble à du boulot de trier ses tiroirs un à
un, le résultat
procure un véritable sentiment de bien-être. Et il n’y a
aucune urgence à
retourner toute la maison sur une semaine ; on peut faire ça
tranquillement. D’autant que les objets en « trop » doivent
encore
être, selon les cas, donnés, vendus, recyclés, ou jetés
parfois.
En « échange », nous avons une maison plus agréable, plus
facile
à ranger, où chaque chose a une véritable utilité, ce qui nous
donne par
extension un esprit plus libre et une réflexion plus claire.
Et de cette base rassurante, nous pouvons nous envoler
pour toutes les
promenades, réelles ou imaginaires !
Pierre.